|
|
ATELIERS PROJulien BATBEDAT, Texte poétique et image mobile : relief de l’invisibleDans le cadre d’une séquence consacrée à la découverte du genre poétique en classe de 5e, le projet est de confronter dans un premier temps les élèves au recueil de Francis Ponge, Le Parti-pris des choses (1942). Lors d’un premier travail d’écriture, l’objectif est de décrire un objet de son choix apporté en classe. Cette description est ensuite transformée en objet-poème à la manière de Ponge. Dans un second temps, la classe visionne d’abord quelques épisodes de la série documentaire Le relief de l’invisible (1997) de Pierre Oscar Levy pour ensuite, caméra en main, filmer l’objet de départ. Au montage, est enfin rajouté pour chaque film l’enregistrement lu de l’objet-poème. Un visionnage final en classe de ces productions aboutit à un nouvel objet poétique, sorte de ciné-poème.
William KELS, La Virginie de Flaubert : personnage ou figure ?Une initiation à l’intertextualité invite les élèves à relire l’épisode de la veillée funèbre du corps de Virginie par la servante Félicité dans Un Cœur simple de Flaubert. L’enquête, menée auprès d’une classe de quatrième, est l’occasion d’entamer une réflexion sur la construction du personnage de Virginie. Sa généalogie les fait remonter à la fois au texte source, Paul et Virginie, que Flaubert réécrit, et aux gravures illustrant la scène de la mort de l’héroïne dans le roman de Bernardin de Saint-Pierre… L’étude comparée des images et des textes révèle la présence d’un modèle premier, la figure de la Vénus Pudique, dont la Virginie de Flaubert est le dernier avatar…
Virginie YOUSSEFANE, Les dialogues du Musée... ou comment passer de l’œuvre au texte par la médiation muséaleNiveau Première, Spécialité Histoire des Arts, Lycée Vauvenargues Aix-en-Provence
Géraldine Tellene, Passer du texte au plateau : la fabrique de l'image scénique. Dominique Blanc dans Le Mariage de Figaro, Phèdre et Angels in AmericaL’intitulé du programme « Un parcours de comédienne : Dominique Blanc » (en terminale spécialité théâtre) invite à soulever le visible, ici le jeu de l’actrice, pour percevoir l’invisible. Il s’agit en effet de comprendre que l’image scénique résulte à la fois d’une invisible négociation entre la direction du metteur en scène et la proposition d’interprétation de la comédienne, d’un travail préparatoire – par définition tout aussi invisible – de l’acteur et enfin, moins perceptible encore, d’une évolution dans le jeu, d’un trajet jalonné par des rôles marquants et des rencontres professionnelles déterminantes. Par ailleurs, on montrera aussi comment les élèves doivent d’abord apprendre à analyser le jeu de cette actrice et se familiariser avec sa méthode de travail pour s’en détacher ensuite afin de construire, loin d’une mimésis vouée à l’échec et dans une méta-théâtralité revendiquée, leur propre interprétation du jeu de cette comédienne et de son parcours. |
Personnes connectées : 3 | Vie privée |